Notre ludothécaire en chef
Kisséssa ?
Lors d’une enfance sauvage sur les contreforts de l’Himalaya qui lui donnera ce teint si frais, la jeune Heïdy sera initiée aux plus Hauts Secrets dans un ashram dont prononcer le nom condamne à mort le sacrilège. Diverses pérégrinations l’amèneront en Europe, durant lesquelles elle exercera ses talents peu avouables tour à tour dans le trafic d’ivoire en Suisse – l’éléphant nain angora y a quasiment disparu, depuis -, puis dans l’animation d’un casino clandestin camouflé en crèche bio et qui sera à l’origine de la flambée du cours de célèbres sucettes rondes (parfum mangue-roquefort)…
Heïdy, plus connue par InterPol et feu le KGB sous le pseudonyme peu tendre de « l’Abomination Berserke », adoptera vers 2011 une couverture innocente d’animatrice dans une association trop sage pour être honnête. Ce repaire, empli d’individus aux passés troubles – je pense notamment à une tueuse à gage surnommée « La Fonfec » (même si cette appellation donne froid dans le dos, personne ne sait d’où elle la tient) – semble s’arroger le triste privilège d’être une des plaques tournantes majeures d’un réseau gersois de « hard gamers » de la pire espèce.
D’un coup d’œil, toute l’équipe…