Comment ça fait un « jeu drôle » ?

JdR ? J’y adhère !

Je me souviens avec nostalgie, une l’arme à l’œil – ben si, une arme dans un œil de gobelin, par exemple… non ? -, de mes jeunes années où, au détour d’une nuit blanche, nous allions gaiement émonder quelques vilains sortis de l’imagination pleine de bière bon marché de notre vénéré « Maître du Donjon »…

Nous étions foufous, le cheveu au vent, nos dés poisseux de sang d’orc et de bave de troll… Ahhh, jeunesse !

Des âges passèrent. Et D&D, alias « Dungeons & Dragons » ou en french « Donjons & Dragons », vécut heureux et eut beaucoup de rejetons.
Les JdR se multiplièrent.

Depuis, la Nouvelle Zélande a accueilli une bande de nains, de hobbits et d’elfes qui envahirent nos écrans, l’œuvre de J.R.R. Tolkien a été reconnue grand public et la « Fantasy », un genre majeur de la littérature populaire.

De la bière a passée sous les ponts, mais cette catégorie de jeu dont Gary Gygax – créateur de D&D – fut un précurseur fit florès jusqu’à occuper, honneur suprême, sa place légitime dans… euh… eh bien, à L’En-Jeux, tiens !

Des dragons, mais pas que…

Bien sûr, depuis cet été, nos aspirants rôlistes comme les vétérans du d20 – comprendre le dé à 20 faces, incontournable de bon nombre des JdR – ont pu vérifier que toutes sortes d’univers peuvent inspirer le JdR : vampires, Cthulhu (inspiré de H.P. Lovecraft), Steam punk, Da Vinci punk (ne me demandez pas, il paraît que ça existe : ça s’appelle Venzia), Star Wars…

Mais revenons aux sources, avec une mise en son devenue classique et dont, après l’adaptation en BD, en jeu de plateau, en JdR (!) et bientôt en série télévisuelle 3D, je vous convie à (ré)écouter un épisode assez représentatif, même s’il est mis en scène pour les besoins de la cause, de ce que peut donner un moment pastiché de JdR style D&D : Le Donjon de Naheulbeuk.

Un combat :
dés, points de vie et… jurons

Cette série aussi tordante qu’irrévérencieuse nous fait suivre les pérégrinations assez grotesques de personnages dont la grossièreté – éloignez les jeunes oreilles – n’égale que leur inefficacité, à la poursuite de trésors et de points d’expérience en Terre de Fangh. Car, comme dans tout JdR, gagner des niveaux d’expérience permet de rendre son personnage encore plus mieux.

Dans cet épisode 29 où l’on entend les dés rouler, les aventuriers vont devoir combattre le « terrible (!) bandit Tarken », un PNJ – comprendre : « Personnage non-joueur » – dirigé par le « Maître du Jeu »…

Téléchargez ici ou ici le fichier mp3 de cette rencontre épique
ou
regardez ce montage qui ajoute les extraits de la BD sur la bande son.

(pour le 1er épisode, la constitution de la compagnie et la mission, cliquez ici)

(et si vous êtes devenus « accrocs »… tout est là)

 

 

 

Comment ça fait un « jeu drôle » ?
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